La barrière infra-rouge

L’histoire de la barrière infra-rouge

A l’origine conçues pour la sécurité machine, les cellules infra-rouge ont été utilisées par la suite pour effectuer de la détection d’intrusion extérieure principalement en Europe et au Japon. En 30 ans les différents fabricants ont mené une escalade technologique afin de réduire le taux de fausses alarmes, lutter contre les tentatives de malveillance et améliorer la portée malgré les contraintes extérieures telles que l’éblouissement par le soleil, les phares de voitures ou le brouillard.

Avantages et inconvénients

Dans les années 2000, les barrières infra-rouge présentaient un taux de fausses alarmes meilleur que les autres technologies malgré des conditions de mise en œuvre importantes : alignement des cellules précis, planéité du sol, aucun obstacle et des portions rectilignes. Les barrières infra-rouges permettent de créer des zones de détection de 100 à 200 m théoriques mais en réalité les portées réelles sont réduites en cas de brouillard dense. Les conditions de maintenance (nettoyage des capots, entretien du terrain et de la végétation) sont des éléments à prendre en compte dans un approche de coût complet intégrant les frais de maintenance.

L’amorce du déclin

Différents éléments ont alors amorcé la baisse de la popularité des barrières infra-rouges :

  • Les contraintes économiques ont tout d’abord exercé une pression sur les prix des installations de sécurité, les coûts de VRD (massifs béton, passage de câbles souterrains) des barrières infra-rouges rendant celles-ci moins compétitives.
  • La montée en puissance des caméras extérieures ont provoqué une baisse d’intérêt des barrières infra-rouge; en effet la levée de doute vidéo demandant des zones de 10 à 30 mètres afin de pouvoir effectuer une levée de doute efficace a rendu les barrières infra-rouge moins adaptées au marché.
  • De nouvelles technologies comme le câble enterré rayonnant, les scanners laser, les barrières hyperfréquences et surtout les algorithmes de détection vidéo ont diminué l’attractivité des barrières infra-rouge.

Quelle technologie faut-il préférer aux barrières infra-rouge ?

  • Sur un point de vue de fiabilité, les barrières hyperfréquences sont bien plus efficaces car insensibles aux conditions de visibilité (brouillard, pluie dense) et pour des portées supérieures à 200 m.
  • Sur un point de vue économique, les systèmes de détection de chocs sur clôture sont sans aucun doute bien plus compétitifs car ils n’ont pas besoin de massifs béton ni de câblage souterrain.
  • Sur un point de vue dissuasif, les clôtures à champ électrostatique sont bien plus efficaces, les fils horizontaux matérialisant une barrière infranchissable et sur des hauteurs allant jusqu’à 7m.
  • Sur un point de vue sécuritaire, les câbles enterrés rayonnant sont les plus efficaces par un champ de détection de plus de 3m de large permettant de signaler toute tentative de d’intrusion.